FORMATION REPÉRAGE DE LA FRAGILITÉ CHEZ LA PERSONNE ÂGÉE

En quoi les médecins généralistes sont-ils concernés par le sujet ?

Les médecins libéraux sont les premiers impliqués dans la prise en charge de la personne âgée, à domicile ou en EHPAD, et leur clientèle vieillit et elle vieillira encore plus.

Dans cette population âgée, ils ont de plus en plus souvent à faire un diagnostic de situation pour mettre en place la prescription la plus adaptée à l’état de leur patient, au regard de la pathologie, certes, mais aussi du contexte environnemental. C’est au médecin qu’il échoit la tâche de trouver le juste équilibre entre la « sur-médicalisation » et la « sous-médicalisation », dans la meilleure efficience médico-économique.

Le médecin libéral, acteur de santé publique, ne peut échapper au problème de santé publique que représente le vieillissement de la population avec son cortège de poly-pathologies. De plus, c’est à lui qu’appartient le rôle de coordonner les interventions autour de la personne âgée.

Les objectifs de formation
  1. Repérer la fragilité
    • Evaluer la frontière entre le normal et le pathologique
    • Evaluer la fonction rénale
    • Identifier les conséquences des traitements dans certaines conditions climatiques aiguës ou extrêmes
  1. Diagnostiquer la fragilité de la personne âgée
  • Reconnaître le concept de fragilité et ses critères
  • Evaluer la iatrogénicité de tout traitement, les conséquences de la poly-médication y compris sur le plan économique
  • Analyser le contexte environnemental
  1. Prioriser les diagnostics et les traitements chez la personne âgée
  • Analyser et décrypter la plainte de la personne âgée
  • Hiérarchiser les hypothèses diagnostiques ainsi que les traitements
  • Débusquer une maladie pauci symptomatique en s’appuyant sur la chronologie des évènements
  • Ne pas renoncer à faire un diagnostic sous prétexte de l’âge
  1. Prévenir les décompensations possibles lors d’une maladie ou d’un stress repéré
  • Réévaluer les hypothèses diagnostiques
  • Réévaluer les moyens de prise en charge
  • Réévaluer les traitements et les aides mises en place
  • Identifier le risque de décompensation et le risque de « cascade »